Pour avoir des rapports sexuels sains, il est important de faire en sorte que chacun puisse y éprouver du plaisir. Le consentement n’est pas seulement nécessaire dans les actes sexuels, mais dans toutes les sphères de la vie, que ce soit avec ses amis, sa famille, l’entourage ou son (ou ses) partenaire.
Il y a plusieurs composantes au consentement pour bien valider qu’il soit bien présent. Autrement, il s’agit alors d’une agression qui peut provoquer des séquelles physiques ou psychologiques.

Libre

Le consentement ne doit pas être fait sous la pression. Il se doit d’être fait dans un contexte où il n’y a aucune peur d’avoir des représailles et qu’on se sente assez en confiance pour donner une réponse qui représente fidèlement nos envies. Cette perte de liberté peut se présenter sous diverses formes. Elle peut aussi bien être mise en place par la menace ou la restriction, mais autant dans un contexte plus banal comme être influencé par les autres qui sont présents.

Éclairé

Le jugement se doit d’être éclairé pour pouvoir donner son consentement. Ça inclut dans ce cas que toutes les personnes impliquées, présentes ou non, sont conscients des modalités et des intentions.
Il inclut premièrement la faculté d’avoir un esprit éclairé face à la situation. Il est question ici de ne pas être sous l’influence de l’alcool ou de drogues de sorte à causé un manque de jugement ou être dans une situation de facultés affaiblies. On peut également y inclure les personnes endormies ou inconscientes.
Ensuite, ce n’est pas parce qu’une personne n’est pas présente que son consentement doit être négligé si elle est impliquée. Par exemple, avoir une relation extra-conjugale sans que le (ou les) partenaire ne soit au courant constitue un bris de consentement à son égard.
Les modalités consistent à savoir de quoi il sera question dans les rapports et en quelques sortes les conditions autour de l’acte. Si une personne consent pour un rapport sexuel en autant qu’il y ait le port du condom, dans ce cas, il n’y a plus de consentement lorsque le condom est retiré.
Finalement, les intentions de chacun se doivent d’être précise. Ce n’est pas parce qu’une personne accepte un verre, un dîner ou d’accompagner quelqu’un chez lui/elle que ça implique nécessairement qu’il y aura une relation sexuelle. Également, les partenaires devraient être d’accord pour s’entendre s’ils prévoient de se revoir ou s’il ne s’agit que d’une histoire sans lendemain.

Enthousiaste

Pour être valide, dire oui à un acte ou une pratique sexuelle n’est pas suffisant en soi. Il doit y avoir un plaisir et une envie évidente. Dans le cas où une personne est évitante, détourne le regard, s’engage peu dans la conversation ou a une attitude non-verbale fermée, le plaisir n’y est définitivement pas. Il faut suffisamment de “commun sense” pour juger si la personne a réellement envie ou n’en fait que semblant.

Non insisté

C’est bien beau dire oui, encore faut-il que ce ne soit pas imposé par une répétition d’une proposition jusqu’à la personne finisse par accepter. Il est couramment acceptable de réfuter après une ou deux objections, mais quand il a encore des objections, il faut savoir décrocher.
À ce stade, il est possible que quelqu’un finisse par accepter la proposition dans le seul but de ne plus se faire harceler, mais ça constitue toujours une agression, malgré la réponse positive.

Non assumé

On ne devrait jamais présumer le consentement d’une personne en se fiant sur quoi que ce soit. Ce n’est pas parce qu’une personne fait un sourire ou un compliment qu’elle consent à un acte sexuel. Ce n’est pas plus le cas même si vous êtes des partenaires fréquents ou en couple ou simplement que vous avez déjà eu un rapport ensemble. C’est encore moins le cas si une personne est réputée pour aimer le sexe.
Peu importe la situation, chaque partenaire peut se permettre de refuser une invitation ou de ne pas renouveler une expérience passée.
Donc en quelques sortes, il ne faut en aucun assumer le consentement d’une personne et il doit être renouvelé en chaque occasion.

Peut être retiré à tout moment

Bien qu’il puisse être donné pour n’importe quelle occasion, il peut être retiré à tout moment. Ce qu’il signifie que quiconque a dit “oui” peut changer d’avis et demander à ce que tout s’arrête.
Dans la majorité des jeux BDSM (et qui peuvent s’appliquer à n’importe quel rapport), des mots de sécurité, des safewords, sont utilisés pour indiquer qu’à partir de ce moment, il n’y a plus de consentement. Une fois prononcé, l’acte se termine!

 
Le consentement est nécessaire en respectant toutes ces conditions peu importe le contexte et les actions qui y sont incluses. Donc quelque soit le type de jeu ou le kink que vous envisagez, il est tout à fait légitime en autant que tous ceux impliqués soit consentants. Au moment où il n’y a plus de consentement de la part d’une des personnes concernées, il est alors immédiatement question d’abus. De nombreuses situations problématiques peuvent être évitées et c’est notre responsabilité à chacun de demander à notre partenaire pour son consentement.

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